Mon Enfant et les Écrans : Pas évident !

Depuis la naissance de Hugo en janvier 2019, je fais beaucoup d’efforts pour qu’il soit le moins possible devant un écran. Connaissant les effets indésirables d’une surexposition aux écrans sur le développement cérébral de l’enfant, il est clair pour moi que moins d’écrans il y a, mieux c’est. Maaais voilà, tenir de belles théories c’est facile, par contre passer à la pratique l’est un peu moins. Vers ses 2 ans, Hugo a pu regarder par-ci par-là des épisodes de Simon Le Lapin, à chaque fois je culpabilisais car je le sais, deux ans c’est beaucoup trop tôt pour être exposé devant un écran, mais en même temps quelle privilège de pouvoir appuyer sur un bouton et de se retrouver un moment « seule » dans ma maison 🙂 La tentation est trop forte, j’appuie de plus en plus souvent sur le bouton Play

Quelques semaines plus tard, je reviens à la réalité. Je remarque que mon petit loup d’amour se couche et se réveille en me parlant de Simon Le Lapin. Oulaaa tu sais ce que cela veut dire ? Un lapin a volé un bout de cerveau de mon enfant ! Attention animal dangereux ! 

Du jour au lendemain, je coupe tout accès à l’écran, terminé basta, je dois remettre mes conseils théoriques en pratique. Il a fallu trois jours pour que Hugo ne demande plus les écrans, trois jours pour que ce fameux lapin soit dehors de ses pensées dès son réveil, trois jours seulement et il a recommencé à jouer seul, à ne plus faire plusieurs crises de larmes parce que je lui disais non pour l’écran, trois jours difficiles. Au vu du résultat, ça en vaut tellement la peine ! Chaque enfant est différent, chaque enfant aura besoin de son temps à lui pour accepter et s’adapter à une nouvelle vie avec moins d’accès à l’écran, une semaine, deux ou trois, mais je vous assure qu’il saura se créer une vie où l’écran devient moins important. Nos enfants, nos super-héros, ont tellement de capacités, ils ne peuvent que nous épater.

Avec cette expérience, j’ai compris la puissance de l’écran sur le mental de mon enfant, mais également la puissance de l’enfant à s’adapter et passer du temps autrement.

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