Hugo, mon p’tit loup, mon doudou, mon choupinou :)

Dès sa première respiration, je me suis dit : « Noemi, tu fais de ton mieux et le reste tu économises pour ses séances de psychothérapies! » 🙂 

Je vous assure, ça me détend très souvent. Surtout quand je commence à culpabiliser parce que je lui ai dit non et que ses petits yeux commencent à verser des larmes, avec sa petite bouche qui part dans tous les sens. 

Tu sais ce sentiment d’être en train de le traumatiser d’une manière ou d’une autre. Puis je me rappelle tout ce que je lui donnes et je me permets d’être tout simplement une humaine imparfaite qui a le droit de l’être avec son enfant.

Les éléments très importants pour son développement sont mes paroles, mes gestes et mes attentions envers lui.

J’ai transmis à Hugo des paroles douces, valorisantes et des mots d’amour dès sa naissance : « Tu es important mon ange », « Tu as tout en toi pour y arriver », « Tu peux être fier de toi », « Bravo tu as bu tout le biberon»… 

Il me regardait avec ses petits yeux de p’tit loup tout mignon, genre « Je ne comprends rien à ce que tu me racontes maman » 🙂 

Je sais que son cerveau enregistre. Son cerveau retient à quelque part mes paroles qui lui font du bien alors sans hésitation, je continue. Je lui explique tout, enfin pas tout le temps on est d’accord, mais au maximum.

La valorisation de l’enfant commence tout de suite. Le valoriser dans l’apprentissage du geste est primordial pour sa confiance personnelle : « Maman me dit que je fais bien, que je peux être fier de moi, alors j’y crois » 

Une fois le geste acquis, je cesse de le valoriser à chaque fois. Désormais ce geste est normal et automatique. Je ne veux pas être dans la valorisation excessive qui, je pense, n’est pas rendre service à mon enfant. Le jour où il est moins valorisé comme à l’école par exemple, je pense qu’il sera bien plus difficile pour lui d’accepter de ne pas recevoir de mots de récompenses affectives. Hypothèse à vérifier 😉

Les gestes que je lui donne, je les aime doux. Une caresse au passage, lui prendre la main et la serrer doucement sans qu’il n’ait à demander. 

J’aime lui faire des câlins et encore plus depuis qu’il m’a dit : « Les câlins ça m’aide à avoir plus de joie ». 

Se prendre dans les bras quelques minutes sécrète l’hormone du bien-être, l’ocytocine. Une petite dose ? Viens voir maman et je me ferai un plaisir de te serrer tout fort contre moi ! En même temps, ça me fait tellement de bien que j’en profite tout autant. 

Je lui transmets l’amour par mes gestes et ça nous fait du bien car cet amour donné je le reçois en retour. Je continue sans hésitation.

L’attention que je lui donne c’est par exemple le regarder dans les yeux en lui parlant, le solliciter pour une tâche tout en détournant mon attention de lui pendant l’exécution, cela lui montre que je lui fais confiance et je n’oublie pas de lui dire bravo pour qu’il se sente important

Tout ce qui peut lui montrer qu’il existe et qu’il est capable de faire doit être dit, fait et valoriser. Le besoin d’attention fait partie des besoins vitaux, un besoin à ne pas sous-estimer.

Attention toutefois de ne pas tomber dans le piège du : « Si je ne donne pas d’attention à mon enfant à ce moment-là, il va être traumatisé à vie avec des blocages émotionnels énormes ! » 🙂 

Non, je ne dois pas culpabiliser lorsque je dis non à mon fils, non je ne joue pas avec toi maintenant, non je ne lis pas un livre, non….  Car souvent je lui dis oui. Son besoin d’attention il l’a, c’est bon, il n’est pas en danger dans son développement. 

Il m’est très important de relever le fait de ne pas confondre les besoins et les envies. Bien se demander : sa demande, est-ce un besoin ou une envie ? Répondre à ses besoins, c’est oui. Répondre à toutes ses envies, c’est non.

En lui disant non, c’est aussi me respecter. Je suis une femme et je suis une maman. Si je n’ai pas envie de faire un memory maintenant et bien je ne le fais pas, même si Monsieur Hugo n’est pas content. 

Parfois, je le fais quand même car je sens la crise de frustration arriver avec la fatigue en prime et là j’me dis « Bon, une ou deux parties de memory valent mieux qu’une crise maintenant ». Parfois je dis oui, parfois je dis non et c’est ok.

Depuis toujours, j’aime montrer à Hugo que je lui fais confiance. Et pour le lui montrer je suis obligée de prendre parfois sur moi, laisser mes peurs continuer leur chemin et faire confiance en la vie. 

Vers 3 ans, je lui disais : « Tu prends à gauche, moi à droite et on se retrouve en haut ». Pendant quelques secondes je ne le voyais plus, puis son petit visage tellement heureux apparaissait en face de moi : « J’y suis arrivé, je peux le faire, on peut me faire confiance ». 

Dans cet exercice, je dois laisser mes peurs, je ne leur permets pas de guider mon éducation, ah ça non ! 

Des peurs concernant mon enfant, j’en ai tout le temps. S’il trébuche à ce moment-là, une voiture passe et bam ! Il saute depuis l’escalier du toboggan, il tombe mal et bam ! Mes peurs sont là, je les assume, mais ce n’est pas pour cette raison que je dois enfermer mon enfant. 

Je me répète souvent : « Fais confiance en la vie Noemi » et cela m’aide au quotidien.


Mon enfant a le droit d’expérimenter, d’où l’importance de lui donner de la liberté.


Accompagner son enfant à grandir, pour moi c’est un vrai cadeau de la vie <3 


Avec tout mon Amour,

2 réflexions sur “Hugo, mon p’tit loup, mon doudou, mon choupinou :)”

  1. Je vais devoir traduire ça pour Emilie . J adore ton article et ta façon de voir les choses et de t exprimer . Bravo Noémie ❤️❤️❤️🙏🏽🙏🏽🙏🏽👍🏻👍🏻

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *